Quand on connaît les bienfaits du fitness, on tient à s’inscrire à un club de sport pour perdre du poids et pour rester en forme. Au tout début, tout se déroule sans problème, on est plus que motivé. On trouve aussi du plaisir dans les nouvelles rencontres et on ne se laisse pas abattre par la fatigue de la journée. Au bout d’un moment, la motivation retombe. On rate des séances et n’ose plus remettre les pieds au club. On a envie d’abandonner ! Il n’y a pas de quoi paniquer, voici 3 astuces pour retrouver sa motivation.
Reconnaître les faits
Suite à l’enthousiasme du démarrage, il est tout à fait normal de passer par une phase appelée désillusion. Elle est omniprésente quel que soit le type d’action qu’on a commencé à entreprendre. Il s’agit d’un mécanisme psychologique naturel sur lequel repose la progression de tout un chacun.
En effet, au départ, il suffit d’un peu d’inconscience pour se lancer dans un nouveau défi, tel le fitness. Après quelques séances, on obtient de l’expérience et des compétences, c’est ce qui permet d’analyser les faits pour pouvoir évoluer. On doit identifier les limites tout comme les illusions. On parle donc d’un moment complexe dénommé “la désillusion”. A ce stade, la majorité des gens abandonnent.
Les raisons de cet abandon sont multiples. Les personnes concernées se culpabilisent ou se dévalorisent. Il arrive aussi qu’elles critiquent les autres, c’est-à-dire, les gens qui ne leur permettent pas de bien pratiquer leurs activités. Ces deux attitudes sont pourtant à éliminer, car elles ont un impact négatif sur l’estime personnelle et la confiance en soi.
Ces freins sont la source de la non-réalisation des ambitions. Pour les surpasser, il est essentiel de reconnaître cette phase de développement naturel. Ensuite, on adopte un plan d’action pour y faire face.
Rêver, mais aussi définir ses objectifs
Pour se motiver, on peut compter sur son imagination. Par exemple, en s’occupant de ses enfants, on n’est pas du tout essoufflé, même si on vient juste de monter les escaliers. Ou encore, on imagine sa femme ou son mari en train de complimenter le corps en forme qu’on a. On ressent tout de suite la fierté qui remonte !
L’idée est donc simple, au lieu de se morfondre et se concentrer sur la douleur ou les différentes tâches à accomplir, on se focalise sur le résultat qu’on veut obtenir. On travaille l’esprit, et on le dirige sur le but à atteindre. On sera certainement rempli de satisfaction et d’enthousiasme. C’est ce genre d’émotion qu’il faut cultiver pour se motiver et penser à son bien-être. Il ne restera plus qu’à passer à l’action !
Enfin, il est important d’avoir une représentation claire et précise de son but. Si on n’en a pas, les efforts seront vains, car on tapera toujours à côté et on risque fort d’être déçu. Cela ne fera que réduire les chances de réussir.
Visualiser ses progrès
Ce levier de motivation peut paraître banal, mais il est vraiment utile pour différencier les personnes qui ont une motivation instable et celles qui ont une motivation constante.
Pour cela, on utilise un indicateur pour représenter de façon nette les progrès. Cela peut être le poids, le nombre de pompes, le temps d’un parcours, etc. Un seul indicateur suffit pour voir sa progression. On focalise toutes les ressources et toute l’attention dessus.
L’idéal est d’employer un suivi affiché ou un tracing post. Cet outil en forme de graphique aidera à mieux représenter l’évolution de l’indicateur dans le temps. On l’affiche dans un endroit visible comme sur le frigo ou sur un tableau d’affichage spécifique. Chaque fois qu’on passe devant, l’inconscient se charge de faire les comptes et on se stimule naturellement.
On le regarde une fois par semaine, et on n’hésite pas à établir un score pour l’évaluation. On pourra ainsi se motiver davantage pour améliorer sans cesse le dernier score. Grâce à cet outil, on entretient régulièrement le focus sur son objectif. Il y a peu de chance qu’on le perde de vue puisqu’on peut y voir ses performances. En cas de retard, il servira de stimulation pour se mettre en action dans l’immédiat. Il n’y a donc plus de risque que ce retard se transforme en une situation négative.